TRIAL : réalisations et performances

 

 

 

Le Trial à l'ancienne

L'organisation, en 1981, du 1er Trophée AFATA (association française des amateurs de trial à l'ancienne) a permis de retrouver quelques vétérans, mais aussi de réveiller des machines dépassées par le trial moderne.

Dans cette discipline, où la cylindrée est libre, l'AFATA imagina 2 catégories avec chacune plusieurs niveaux de pilotages.

  • Les Pré-80 : Machines espagnoles, italiennes et autres d'avant 1980  possédant refroidissement à air, doubles amortisseurs, freins à tambour, etc.
  • Les Pré-65 : Catégorie reine du trial à l'ancienne. Cette date charnière fut retenue, car elle marqua l'arrivée sur le marché, de véritables « compétition-client » comme Bultaco, qui présenta dès 1963 et 64, sa célèbre « Sherpa ». D'autres constructeurs suivirent (Montésa, Ossa) confirmant que l'arme absolue était dorénavant une moto espagnole, légère, maniable et surtout à moteur 2 temps. Cette domination provoqua la disparition des lourdes et mythiques anglaises, mais aussi des nombreux « Bitzas » utilisés jadis par la majorité des pilotes.

Pour les amateurs d'YDRAL que nous sommes, une question se pose : dans l'histoire du trial, quel rôle a bien pu jouer notre bon vieux moteur ? Incontestablement, il fut utilisé, mais en quantité limitée. Avant 1960, pour beaucoup de trialistes, la moto ne pouvait-être qu'un gros 4 temps, générateur de couple et d'adhérence, il est vrai que les exemples étaient nombreux. Pourtant la saison de trial 1959, 1960 fut remportée par une 175 Peugeot. Dans cette période où les 2 temps commençaient à s'imposer, un AJ55 avec le potentiel qu'on lui connaît, n'avait rien à envier à ses concurrents. D’ailleurs, à l'époque, l'article écrit par Georges Agache, concernant la préparation trial de l'YDRAL (Moto revue n°1420 de 1958) a certainement favorisé la présence de notre valeureux moteur, dans les compétitions.

Mais dans ce sport, pour accéder aux meilleures places, un YDRAL robuste et performant ne suffit pas, une bonne partie cycle et surtout un bon pilote sont indispensables.

A mon humble avis, je pense que notre marque préférée n'a jamais eu l’opportunité, ou la chance de réunir ces conditions conduisant au succès.

Afin de retracer l'histoire d'YDRAL en trial, le Club recherche tous documents, anecdotes, photos sur les manifestations, les pilotes et les motos ayant  utilisés ce moteur.

Contacter le Club Ydral France ou téléphoner au : 02.47.92.38.45.

Alain Bruneau

 

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Images d'archive

 

L'YDRAL Royal Nord de Philippe Bertuel :

(Bitza à cadre Itom modifié et moteur 125 YDRAL) (1965)

 

Rares photos d'une 175 Follis à moteur YDRAL ayant participé au célèbre trial de Saint Cucufa en 1965.
Le propriétaire et pilote de l'époque était Jacques Guillot, aujourd'hui passionné de belles Bultaco et toujours présent dans les trials à l’ancienne.

 

Les débuts d'un amateur de trial : en 1972, Alain Bruneau sur un 125 YDRAL.

 

 

 

 Exemples de réalisations d'Alain Bruneau

 

Détails d'une réalisation :

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Bruneau trial 1.jpg

Bruneau trial 2.jpg

Bruneau trial 3.jpg

 

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