AG de 2006 au Breuil

8 et 9 septembre 2007 balade et assemblée générale

Le compte-rendu, par Pierre Astier	Chez Alain	Sur la route
Le compte-rendu, par Pierre Astier	Portraits	L'acrobate !
Les photos qui suivent sont dues à Annie, Jacqueline, Jean-Do.	Les machines	Le départ

Compte-rendu du week-end
	JOUY LE CHATEL 2007 Après Molay sur Serein (Yonne) en 2000, Carpentras (Vaucluse) en 2001, Mazères(Gironde) en 2002, Pernes (reVaucluse) en 2003, Gergueil (Côte d’Or) en 2004, Le Breuil (Saône et Loire) en 2005 et 2006, c’est Jouy le Châtel (Seine et Marne) que nous sommes venus animer en cette année 2007. (Nous ne sommes jamais très nombreux mais nous faisons du bruit. Et quelques-uns, de la fumée… Mais les riverains ont apprécié le spectacle.)
	Alain Kerbiriou s’était courageusement porté volontaire pour nous accueillir dans sa vaste maison de campagne. J’étais sûr qu’il ferait bien les choses. Il avait prévu le samedi une balade d’une centaine de kilomètres qui nous a amené à Provins pour le repas, dans l’enceinte fortifiée de la Ville Haute (site médiéval classé par l’Unesco) où nous avons fait une entrée triomphante en prenant, impavides, un sens interdit devant les badauds médusés ! (Le Club Ydral, parfois, c’est «L’Equipée Sauvage» !) Après un excellent repas, suite de la balade. La traversée de Provins fut assez folklorique : les fougueux pilotes d’Ydral s’accommodent mal des feux rouges et des stops… Toute la journée, nous avons passé pas mal de temps à attendre les retardataires ou courir après les égarés ! Mais toujours dans la bonne humeur. Ainsi, le matin, alors qu’une moitié de la caravane attendait l’autre moitié, Jean-Do, tournant à toute vitesse autour d’un rond point avec son petit scooter AGF, nous divertit avec une démonstration de free-style.
	L’après midi, nous avons été reçus par les collègues de l’AREPA, des courageux qui restaurent non pas des véhicules à moteur Ydral mais des locomotive à vapeur. Et retour à Jouy par des petites routes briardes (dont l’ancienne Via Agrippa romaine, je crois). Alain aurait voulu nous faire parcourir l’ancien circuit de Provins, où il vit dans sa jeunesse s’illustrer Georges Agache sur une de ses Ydral spéciales (et qu’il a gagné en 1957) mais le temps nous a manqué. Un week-end, c’est bien trop court.
	Le samedi matin, mécanique pour les messieurs et tartes aux pommes pour les dames (avec les pommes du jardin de notre hôte) puis assemblée générale Pour l'après midi était prévue un autre balade avec visite d’un moulin à vent (l’an dernier, on avait visité un moulin à eau.). Mais l’AG avait fini très tard, il faut dire qu’elle n’avait pas commencé très tôt, le repas pris sur place n’avait rien à voir avec un fast food, il y avait des nuages, on était bien chez les Kerbiriou… Le machines ne tournèrent donc plus ce week-end d'autant que certains avaient un long trajet pour rentrer chez eux..
	Nous nous étions dit : «Si près de la capitale, nous aurons des parisiens». En fait, s’il y avait Georges Fontaimpe venu du Puy de Dôme, Christian Godin, du Pas de Calais, Eric Vieville de la Corrèze, David Czabanski de la Moselle, notre secrétaire Jean-Paul (le plus courageux, d’autant qu’il était malade) et Annie venus de Monaco, et bien sûr nos quatre indispensables Bourguignons, les Parisiens, y compris les deux Génovéfains, se comptaient sur les doigts d’une main. En l’absence de nos champions Daniel Arambol et Jean-Claude Serre, excusés pour raison de santé, nous avions comme invité d’honneur Christian Godin, héros sur AGF Ydral, avec Alain Dagan, du mémorable Bol d’Or 1954.
	Côté véhicules, on avait les mêmes que l’an dernier : AGF, Liberia (dont une Bol d’Or), Super Bélina Cazenave, Mochet à deux et quatre roues, Poirier, scooter Guiller…. Mais nous avions de surcroît pas moins de trois scooters AGF et les deux superbes DS Malterre M8 Y et M13 de François Boulay. D’aucuns ont regretté que nous ne soyons pas plus nombreux à notre rencontre annuelle et qu’il n’y ait pas plus d’Ydral dans les manifestations en France. Mais je rappelle que cinquante mille et quelques moteurs, pas davantage, sont sortis de l’usine de Suresnes. A comparer avec la production de Motobécane en une seule année (1956) : 44 160 sans compter les cyclos. Ne soyons pas la grenouille Ydral qui veut se faire aussi grosse que le bœuf Motobécane (ou Peugeot). Au Club Ydral, nous sommes des marginaux, des originaux («L’élite !» corrigera Jean-Do). Acceptons-le. Mieux : revendiquons le fièrement. Pierre Astier
	C'est le départ. Au revoir...
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