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A l'origine de la société Ydral, il y a Séraphin Anatole Ladislas Lardy, né le 13 avril 1887 à Houilles d'un père menuisier. Il sera mécanicien-tourneur. Il commence à déposer des brevets en 1923 : une lime, puis un moyeu (1925). Il crée la société Lardy au 19, rue de Nanterre à Suresnes (rue devenue depuis rue Estienne d'Orves) en 1929. Le nom de la marque, Ydral, qui est un anagramme du nom Lardy, a été déposé le 2 mars 1926. C'est le 18 février 1933 qu'Anatole Lardy achète le local du 83, rue Carnot à Suresnes. Le 18 janvier 1940, il crée, avec André Louveau et René Coqblin, la société "Ateliers mécaniques Ydral", enregistrée à Puteaux. En octobre 1910, Anatole avait épousé Rachel Victorine Aglae Biet. Ils eurent trois enfants, dont Mireille et, 15 ans plus tard, Jackeline. Mireille épousera André Louveau qui sera dès 1940 associé lors de la constitution des "Ateliers Mécaniques Ydral" et en deviendra par la suite le directeur technique. Jackeline épousera Jean Bouillard. Celui-ci deviendra directeur commercial de Ydral. Ils eurent deux enfants, dont Catherine, qui est donc la petite fille d'Anatole Lardy. C'est à elle que nous devons tous ces renseignements et beaucoup des documents d'archive de ce site. Le premier ingénieur de l'entreprise était Fernand Charon, de 1948 à 1955. Il travaillait directement avec Anatole Lardy. Il fut remplacé lors de son départ à la retraite par Gaston Durand. Anatole Lardy est décédé le 5 juin 1950. Jackeline est décédée le 5 juin 1982. Curieusement, le 5 juin 1981 est la date de la fermeture définitive de l'usine de Suresnes. Jean Bouillard est décédé le 7 octobre 1992. Après la liquidation de l'entreprise, le jour de la fermeture de l'usine, le 5 juin 1981, tout ce qui restait de pièces détachées et de moteurs a été ferraillé. Seuls les plans des pièces et certains registres et documents administratifs ont été sauvegardés. Ils sont aujourd'hui entre les mains de Catherine Bouillard et du Club Ydral France. |
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L'usine YDRAL |
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Photo : atelier de montage chez YDRAL (voir aussi en page Archives)
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Société YDRAL : 83 rue Carnot à SURESNES. A l'origine atelier de mécanique générale fondé par Anatole Lardy, l'on y fabriquait en particulier des moyeux de freins. Ce n'est qu'après la guerre qu'YDRAL se lance dans la construction de moteurs qui équiperont une multitude de marques de motos, triporteurs, scooters ou voiturettes. Grâce à l'ingénieur-pilote Georges AGACHE, la firme Ydral adopte une politique résolument sportive avec de nombreux succès notamment à Montlhéry en collaboration avec les marques AGF, Libéria et Mochet. Avec la disparition de la moto française, YDRAL se recycle en important par exemple des moteurs fixes et en distribuant des pièces détachées HONDA. Ci-dessous, on reconnaît Jean Bouillard, toujours "play-boy" avec ses rouflaquettes. La moto, une Honda XL250 permet de dater la photo : 1972. De gauche à droite : Monsieur Schmidt (directeur) et Monsieur Petgès (responsable des stocks). La 3ème personne n'est pas identifiée. |
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Combien Ydral a-t'il construit de moteurs ? On évoque le chiffre de 50 000. Ce chiffre est tout à fait vraisemblable. ·
D'une part, un petit calcul le montre : la durée de
production, de 1947 à 1958, est approximativement de 10 ans, ce qui fait 5000
moteurs par an. Après 1936, il y avait 2 semaines de congés payés par an,
soit 12 jours (on travaillait le samedi). Il y a 52 dimanches dans l'année.
Il y avait donc, 365 - 52 - 12 = 300 jours, desquels il faut retrancher une
dizaine de jours fériés (et de grève ?). En tranchant à 290 jours travaillés
par an, la production journalière serait de 5000 / 290 = 17 moteurs, ou
440 moteurs par mois environ. C'est cohérent avec le chiffre de 1000 indiqué
plus loin dans cette page, en particulier parce que le niveau de production
n'a pas été constant tout au long de l'existence d'Ydral. On a ainsi retrouvé
dans les registres de l'entreprise, pour l'année 1956, une livraison de 453
moteurs, c'est à dire moins de 2 moteurs par jour ! C'est qu'il manque
dans la liste les chiffres pour Bernardet, qui battait de l'aile précisément
à cette époque, avant sa liquidation le 9 mars 1959. ·
D'autre part, des informations ont permis de confirmer
ce chiffre d'environ 50 000 moteurs. Elles proviennent de Jeannine
Pivard, qui fut la secrétaire d'Ydral pendant pratiquement toute la vie de
l'entreprise. Elle nous a expliqué en particulier qu'il était impossible
d'être plus précis que ça, parce que les registres de vente n'ont plus été
tenus après le 21 septembre 1954. Les numéros de moteurs n'ont donc plus été
enregistrés dans les livres. Par ailleurs, on a retrouvé un certain nombre de
plaques d'identification de moteur, prénumérotés mais jamais montés, avec des
numéros de l'ordre de 58 000.
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Une autre entreprise Lardy |
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Ces plaques en laiton ont été retrouvées. Elles proviennent d'une société sans aucun rapport avec Ydral et son fondateur Anatole Lardy. Cette société H. Lardy, 34, rue Carvès à Montrouge, avait une activité de vente et de réparation de pièces pour auto et camions. Elle fabriquait par exemple des réservoirs de motos, dont certains ont été montés sur des scooters Bernardet. Elle apposait ses plaques sur les véhicules qu'elle modifiait ou améliorait. |
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Les 2 patrons d'Ydral : à gauche Jean BOUILLARD (directeur commercial), à droite droite André LOUVEAU (directeur technique). Le dernier P-DG, Jean Bouillard, gendre de M. Lardy est décédé en 1993 après avoir légué ce qui restait des archives de l'usine au Club Ydral. Pour plus de détails, voir la revue Le Motocyclettiste N° 30 et 31 et La Vie de la MOTO N° 185. |
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Côté de Laffrey, près de Grenoble, en 1957 : |
Bol d’Or 1950 : le speaker présente les concurrents au public. Voici le tour de la machine N°62 une 125 "GD3V", pilotée par un certain Georges Agache. Quel curieux nom pour une marque de motos, pense-t-on dans les tribunes... Et les connaisseurs savent que le moteur de cette petite moto est plus étonnant encore que son nom codé. Il s’agit en effet d’un monocylindre dont la distribution s'effectue de manière très originale : ce quatre-temps ne fait pas appel à des soupapes, mais à un distributeur rotatif placé dans la culasse. Mais l’audace ne paie pas à tous les coups et l’équipage devra abandonner à la 13e heure de course. Le sigle "GD3V" est l’abréviation de "Garage des trois villes", officine située à Marcq-en-Barœul, près de Lille. C’est là que la machine a été réalisée, par un étudiant de l’école des Arts et Métiers âgé de 22 ans, Georges Agache, en collaboration avec deux amis, Vanhœcke et Carèje. Signalons en outre que toutes les pièces du moteur sont originales : carters, vilebrequin, bielle forgée, etc. Coup de chance pour les amis, le syndicat des fondeurs, qui possède un laboratoire en face du garage, s’intéresse à leur travail et accepte de les aider pour réaliser plusieurs versions du distributeur en tête. Seule la boîte de vitesses est empruntée à une Ultima. Les essais en course, s’ils ne font pas apparaître une quelconque supériorité du distributeur, révèlent les capacités du pilote George Agache. Sans le savoir encore, Georges débute une carrière longue de dix ans dans la compétition, comprenant neuf participations au Bol d’Or. Agache est malgré tout réaliste sur les possibilités de son moteur, il explique "j’ai abandonné ce moteur après avoir tenté de le développer. J’ai construit plusieurs versions de mon distributeur rotatif, avant de m‘apercevoir que ma dernière réalisation avec un classique arbre à cames en tête était supérieure dès le premier essai ! Mon idée, un peu comme le moteur Wankel, était une fausse bonne idée.” L’année suivante, en 1951, c’est avec une Macquet à moteur Ydral 125 cm3, légèrement suralésé en raison de l’interdiction de cette catégorie en course, qu’il participe à son second Bol d’Or en catégorie 175. I1 prend sa revanche l’année précédente en terminant 3ème d’une catégorie forte de 22 participants. |
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Une petite photo de 1954 (?), en 6 X 9, que Georges Agache avait donnée à Pierre Astier. On le voit bricoler un de ses premiers monotubes AJ55 sur le trottoir de la rue du Débarcadère où se trouvait la station Ydral. |
L’ERE YDRAL La maison Lardy, qui construit les moteurs Ydral (l'anagramme de Lardy), est connue depuis 1925 pour ses moyeux de roues. En 1947, elle produit pour la première fois un moteur qui emporte la catégorie 125 du Bol. L’année suivante, en 125 et 128 cm3, Ces moteurs équipent les AGF, Alma, New-Map, Mandille et Roux, etc., et sont produits à la cadence de 200 par mois. Georges Agache est à cette période engagé comme pilote, metteur au point et technicien du développement. En fait, il se retrouve homme-orchestre du service course Ydral ! Aux courses de côte du Cran d’Escales et de Doullens où il s’aligne, il obtient la première place, mais le Bol 1952 est beaucoup moins brillant sur sa Paul Vallée à moteur 175 Ydral, il termine 20e de sa catégorie et 35e au classement général. 1953 est heureusement une bien meilleure année pour la firme française, Georges l’emporte aux Côtes du Cran d'Escalles, de Lapize, ainsi qu’en circuit à Provins. Au Bol d’Or, l’écurie emporte la classe 175 avec Tano, sur une machine préparée par Agache, qui a préféré un cylindre et une culasse bronze pour limiter les distorsions thermiques. Notre homme, passionné de compétition, ne néglige aucun effort pour inciter ses patrons à engager plus activement Ydral dans la bataille, mais selon eux la course est un amusement, alors qu’il faut surtout penser aux travaux de production. La compétition d’accord, mais le soir, à temps perdu ! |
Georges Agache au banc d'essais |
Agache passe alors ses nuits à la construction d’un 175 cm3 double arbre, dont par exemple le couvercle de montée de chaîne d'ACT est découpé, contourné et percé en une nuit ; il est seul dans l’usine, et c’est son épouse qui vient l’aider pour terminer le travail. Ce 175, conçu uniquement pour la compétition, est la continuation du rêve de son créateur. Le moteur est performant, mais manque cependant de couple : "Au moindre vent debout, il s’effondrait, nous raconte-t-il. Je n'ai jamais pu faire un tour complet d’anneau sans chute de régime, mais malgré cela je bouclais quand même des tours à 150 km/h de moyenne. Nos meilleurs deux-temps étaient légèrement moins rapides dans les mêmes conditions." Le bas-moteur est la base celui d’un 175 cm3 deux-temps de série, mais très modifié. Le vilebrequin est ainsi transformé pour lui incorporer une circulation d’huile générée par une pompe à engrenages montée à l’extérieur du moteur. La culasse est usinée dans la masse et le régime maximal approche les 10 000 tr/mn. Georges Agache précise : "J’ai été moins ambitieux sur le deuxième modèle que j'ai construit, en particulier en ce qui concerne les passages de gaz et les croisements d’ouverture de soupapes, et la moto ne roulait qu'à un peu plus de 135 km/h, mais j'ai gagné Provins et la côte Lapize malgré tout." |
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Une troisième version du double 4Cr est lancée, mais on en restera à l’étape de la fonderie avant usinage, Ydral préférant que son ingénieur travaille sur des moteurs deux-temps plus proches des produits vendus aux clients. Agache se souvient aujourd’hui avec encore un peu d’amertume de la réflexion que lui fit, à cette époque où il ne vivait que pour Ydral, un des dirigeants de la firme "Agache, vous êtes en fait l’homme le plus heureux de l’usine : vous avez une passion, je vous donne tous les moyens pour l’assouvir, et en plus je vous paie !" Il faut donc revenir au cycle à deux-temps. En 1954, les moteurs à double échappement et balayage en croix sont remplacés par des simples échappements à balayage Schnürle. Agache regrette encore le premier modèle "Le balayage en croix a de grandes qualités, avec des possibilités de couple très élevées à bas et moyens régimes". Lorsque Gaston Durand arrive chez Ydral comme ingénieur conseil, Georges se sent un peu moins seul. Durand est un homme d’expérience d’une soixantaine d'années pour imposer ses vues à la direction, il va jusqu'à mettre les prototypes sous clé en posant un ultimatum "Ou on les garde, ou vous nous permettez de continuer notre programme". Ainsi, pour le Bol d’Or 1954, les moteurs Ydral sont-ils montés dans de très belles parties-cycles AGF. Une collaboration fructueuse débute avec André Faisant, le patron de cette toute petite usine de Colombes. Les cadres sont construits aux mesures des pilotes, qui adoptent une position semi-allongée, les jambes dans des gouttières : la Norton ‘fish’’ de Ray Amm avait fait école ! Pour la petite histoire, la moto complète ne pèse que 84 kg. |
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Moteur à distribution rotative
160 km/h sur une 175 cm3 ! |
Les deux équipages de l’usine, Godin-Dagan et Agache-Tiers, prennent les deux premières places de la catégorie 175, ainsi que les quatrième et cinquième places du général, précédés uniquement par la 250 Puch usine de Weiggartmann-Wolzwinkler, une 500 BSA Gold Star et une Cemec de l’usine. Ces excellentes places s'ajoutent à de nombreuses autres obtenues dans des épreuves aussi différentes que le circuit de Charleville ou la Côte Lapize. En 1955, le modèle officiel du Bol, moins révolutionnaire, est plus proche des AGF de série. Agache en est encore le pilote, associé à Dagan, et emporte la première place de sa classe et la quatrième au général, à la moyenne record de 92,901 km/h. AGF et Ydral commercialisent alors une moto compétition-client tirée de la machine du Bol, Agache la garantit personnellement comme aussi rapide que celle d’usine en tournant devant le client, sur l’anneau de Montlhéry, dans des temps comparables, preuve non seulement des qualités des motos, mais également des relations humaines que les hommes essayaient de nouer, et ceci... avec l’essence du commerce ! Pourquoi cette dernière précision ? Le pilote-ingénieur répond "Lorsque j’avais des doutes sur la tenue thermique de mon GD3V, j'effectuais des tests au méthanol. J’avais gardé ces habitudes chez Ydral, pour qui j'ai gagné certaines épreuves très courtes en utilisant du méthanol pur." Dans des courses longues qui interdisaient le méthanol du fait de la consommation excessive qu’il induisait (deux fois et demie plus élevée qu’avec de l’essence), Agache faisait les qualifications au méthanol, puis changeait de carburateur pour la course. Il a un petit sourire en revivant ces moments : "Lors des qualifications, le moral des adversaires en prenait un coup quand ils découvraient ma vitesse de pointe ; c’était ma botte secrète !" |
Au Bol d’or 1956, cette fois sur une Libéria, Agache survole les débats et prend un tour à toutes les autres 175 dans la première heure... avant de casser. Le bas-moteur de série n’a pas résisté aux près de 20 chevaux à 9500 tours de la moto: 157 km/h, pas mal pour l’époque ! La Gnome et Rhône des futurs vainqueurs part alors pour ne plus être inquiétée. Elle ne développe que 15 chevaux, mais elle va tenir la distance. La pilule est amère à avaler pour Agache, d’autant que la Gnome bat son record de l’épreuve de l'année précédente, aussi pense-t-il déjà à sa revanche. Elle sera éclatante en 1957 : la Libéria de l’équipage Agache-Guignabodet emporte la catégorie 175, et surtout dépasse pour la première fois la moyenne de 100 km/h. Elle est en outre une nouvelle fois quatrième au général, derrière trois 500, et la moto "vaut" 160 km/h au tour sur l’anneau. Ce sera le dernier Bol disputé par Agache sur Ydral. En 1959, il court ponctuellement pour Ratier, mais sa machine casse à la 13ème heure, comme 10 ans plus tôt avec la “GD3V’’. Ydral stoppe son activité en compétition à cette époque, et sa branche commerciale n'est guère plus florissante. La crise générale de la moto, qui a débuté en 1956 fait tomber un à un bien des constructeurs français, dont beaucoup de clients d’Ydral. La production d’environ 1.000 moteurs par mois devient vraiment pléthorique lorsque Bernardet, l’un des plus gros clients, fait faillite. On savait ce fabricant en situation délicate, mais pas à ce point. C’est un coup fatal pour Ydral, d'autant que non seulement les clients n’achètent plus, mais de plus ils ne paient pas leurs dettes antérieures. L’entreprise subsiste alors petitement en réduisant ses activités. Trop entreprenant pour s'accomoder de cette nouvelle situation, Georges Agache part au Havre trouver un emploi dans l’industrie lourde des moteurs marins. Il revient ensuite à ses premières amours, les carburants, chez Moteurgro, société qui étudie un carburant pas comme les autres, l'Ethanol, le fameux "pétrole vert". Il y poursuit ses recherches avec autant de passion que celle qu’il mettait à améliorer ses temps au tour sur l'anneau de Montlhéry... Et quand on lui demande s’il n’a pas de regret d’avoir abandonné ce milieu du pilotage en compétition qu’il a connu pendant 10 ans chez Ydral, Georges a, hélas, une réponse logique : "Ce n‘est pas moi, qui ai quitté la moto, c’est la moto française qui nous a quittés !" Source : extraits d'un article de Ducloux paru dans "Moto Légende" N° 17 de Septembre 1992.
Georges Agache est décédé brutalement le 23 novembre 2004. |
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Georges Agache |
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Louis Schoon, constructeur et pilote, est décédé en mai 2005. Louis, qui fut garagiste à Tourcoing, apporta à Ydral son dernier grand succès en remportant la catégorie 175 Course au Bol d’Or 1958 avec une moto de sa fabrication, mue par un AJ55 à refroidissement liquide et distributeur rotatif. Mais ce ne fut qu’un épisode dans une très longue carrière vouée à la mécanique. Un mécanicien surdoué mais aussi un homme d’un courage hors du commun. Souffrant d’un cancer depuis 5 ans, il avait pris des dispositions pour que personne n’en sache rien, même pas ses proches. Dix jours avant sa mort, le 6 mai 2005, il avait encore des projets en tête et il annonçait à Pierre Astier qu’il avait fait installer un tour dans sa chambre ! Son courage n’avait d’égal que sa gentillesse. Concernant sa 175 du Bol d’Or, il avait dit : « Je l’ai prêtée pour une exposition mais on ne me l’a jamais rendue ! Si vous la retrouvez, j’en fait don au Club Ydral. » Nous n'avons malheureusement pas retrouvé cette machine qui a dû être ferraillée mais le moteur a été retrouvé (il a fallu le payer à celui qui se l’était approprié !). Il convient plus que jamais que ce moteur tourne à nouveau un jour en hommage à cet homme exceptionnel mais aussi exceptionnellement modeste que fut Louis Schoon. Pierre Astier Les photos ci-dessous nous ont été communiquées par la petite-fille de Louis Schoon, Delphine Schoon.
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Moto Légende N° 17 de septembre 1992 : le texte présenté ci-dessus. Dans le numéro 375 du 15 février 2005 de La Vie de la Moto, Ducloux présente la société YDRAL et son histoire. Avec de belles photos et des détails intéressants.
Le livre YDRAL ; voici un communiqué de Catherine Bouillard : Après plusieurs années à rassembler des documents, des témoignages, à vous écouter et à vous lire, et à vous faire relire, je viens (enfin !) de mettre un point final au livre "Ydral ou l’incroyable histoire du moteur d’Anatole Lardy". Il est donc maintenant disponible et peut être commandé en ligne depuis le site www.moteurs-ydral.com. La livraison est très rapide. Ouvrage incontournable vivant, passionnant, il détaille l’historique, l’usine et les productions (très technique), présente les marques ayant utilisé notre moteur préféré, et relate les courses de 1947 à 1960. Vous y découvrirez également l’histoire de notre Club et ses perspectives d’avenir. 750 photographies et documents d’époque, en quadrichromie, à garder précieusement ou à offrir… Le site est dores et déjà accessible. Il vous permettra de découvrir les principales facettes du livre et vous pourrez l’acheter en ligne. Préfacé par : - François-Marie Dumas, journaliste, auteur et spécialiste des motos « d’avant et d’après », - Par Jean-Do, notre spécialiste des scooters et des micros cars. - Et par Christian Dupuy, Maire de Suresnes, ce très beau livre de 208 pages, d’un format 25,8 x 25,8, qui vous séduira par sa finition impeccable, dos cousu main, couverture rigide. Il est tiré à 1000 exemplaires dont 50 réservés à une édition spéciale V.I.P., numérotée, avec plaque moteur d’origine (voir conditions sur le bon de commande). Afin de privilégier les Membres du Club YDRAL, les frais d’expédition (1 envoi par adhérent) seront offerts. Quelques exemplaires seront en vente au salon de la moto de Limoges, les 14 et 15 avril 2018, sur le stand Ydral, où je serai présente.
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Les deux documents qui suivent nous ont été envoyés par Didier Moisan, qui courut le Bol d'Or en 1955 avec Daniel Arambol, sur le circuit (alors appelé autodrome) de Linas-Montlhéry. |
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Le plan de l'autodrome... Clic = plus grand. |
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Le certificat du 27e Bol d'Or... |
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Marque |
Vélomoteurs de moins de 125 cm3 |
Motocyclettes de plus de 125 cm3 |
avec moteur YDRAL |
Motobécane |
23 227 |
8 550 |
non |
Peugeot |
21 305 |
5 280 |
non |
Terrot |
12 248 |
729 |
non |
Monet-Goyon |
9 053 |
669 |
non |
Alcyon |
4 994 |
146 |
non |
Automoto |
4 685 |
66 |
non |
Follis |
4 548 |
215 |
oui |
Gnome-Rhône |
2 540 |
271 |
non |
Libéria |
1 100 |
67 |
oui |
Rhonson |
940 |
|
non |
Ratier |
|
244 |
non |
Cocymo |
867 |
62 |
oui |
Gitane |
582 |
47 |
oui |
Jeunet |
494 |
|
non |
Paloma |
493 |
|
non |
Cazenave |
485 |
2 |
oui |
R. Guiller |
481 |
39 |
oui |
Lucer |
358 |
|
oui |
Delaplace |
282 |
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non |
Guiller S.A. |
93 |
16 |
oui |
Riva-Sport |
87 |
22 |
non |
Dilecta |
84 |
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non |
Talbot |
80 |
5 |
oui |
Tendil |
44 |
|
non |
Magnat-Debon |
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non |
GIMA |
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oui |
Divers |
16 081 |
446 |
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Totaux |
105 151 |
16 876 |
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